Le film donne la parole à des personnes de deux continents qui ont subi des dommages causés par Glencore et LafargeHolcim. Diverses personnalités de la Suisse et de l’étranger expliquent pourquoi elles exigent des règles claires afin d’obliger les multinationales ayant leur siège en Suisse à rendre des comptes pour leurs abus.
Il n’y a pas à débattre pour savoir s’il existe un racisme institutionnel en Suisse, c’est un fait internationalement reconnu, écrit Yan Giroud, président de la section vaudoise de la Ligue suisse des droits de l’homme. Il n'est plus temps de tergiverser, mais de prendre les mesures qui s'imposent, à commencer par la création d'organes de dépôt de plaine et d'enquête indépendants destinées aux personnes victimes de violences policières, ainsi que par la réforme de la formation de policières et policiers. Les responsables hiérarchiques et les politiciens doivent maintenant assumer leurs responsabilités.
Alors que le parlement fédéral doit prochainement se pencher sur la base légale qui servira au lancement de l’application suisse de traçage des cas de Covid-19, la section vaudoise de la Ligue suisse des droits de l’homme s’inquiète vivement des risques qu’une telle application fait courir en matière de libertés individuelles, particulièrement dans le domaine du respect de la vie privée. Si l’objectif de sauver des vies est louable, cela ne doit pas se faire un détriment des valeurs fondamentales qui fondent notre démocratie.
La section vaudoise de la Ligue suisse des droits de l’Homme a interpellé les autorités lausannoises suite à des comportements qu'elle juge inacceptables de la part des forces de l'ordre. Elle se joint aux protestations de Reporters sans frontières et d'Impressum et demande que la liberté de la presse soit respectée en toutes circonstances par les forces de police, de même que le principe de proportionnalité. Notre courrier.
Mariam et Arash (noms d’emprunt) sont deux amoureux iraniens. Mariam, d’origine afghane dont la famille est établie en Iran de longue date, a vécu un premier mariage forcé, dont elle a réussi à s’affranchir. Elle a rencontré Arash dont elle est tombée amoureuse. Malheureusement, sa famille rejette cet amour et s’est engagée à la marier à un taliban en Afghanistan. Face aux menaces de mort de la famille et du futur époux éconduit, Mariam et Arash ont finalement fui leur pays pour pouvoir vivre leur amour. Arrivés en Suisse, ils ont demandé l’asile. Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) vient de rejeter leur demande, en contradiction avec les déclarations publiques du gouvernement suisse de combattre le mariage forcé et de soutenir les victimes.
La section vaudoise invite toutes ses membres à participer à la Grève des femmes du 14 juin 2019. Diverses manifestations aurons lieu dans tout le canton dès le matin: Lausanne, Renens, Vallée de Joux, Vevey, Nyon et Yverdon-les-Bains. Un grand rassemblement se tiendra à Lausanne dès 15h24 (heure à partir les femmes travaillent gratuitement) et sera suivi à 18h00 par une importante manifestation. Vous trouverez de plus amples informations sur les activités durant la journée sur le site de la grève des femmes ci-dessous, ainsi que sur les pages Facebook suivantes:
L’initiative «Pour l’autodétermination», ou dite de manière encore plus démagogique «des juges étrangers», est dangereuse pour la cohésion nationale ainsi que les relations internationales! Il ne faut pas sous-estimer la dangerosité de cette initiative. Bien au contraire, il faut éviter ses conséquences.
Dans le paysage politique actuel, l’UDC s’est fait une spécialité de ne pas dire ce qu’elle fait, ni de faire ce qu’elle dit. Il en va ainsi avec son initiative sournoisement intitulée «le droit suisse au lieu des juges étrangers (initiative pour l’autodétermination)», sur laquelle nous voterons le 25 novembre 2018.