Rapport de l'observateur judiciaire de la Ligue Suisse des Droits de l'Homme au procès devant la Cour d'appel de Tunis, relatif à la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme des 28 et 29 mai 2001.
Si honteux et révoltant que soit cet homicide (c'est bien de cela qu'il s'agit, que la mort soit intervenue par coup ou par l'effet de la peur) perpétré en Valais sur un requérant d'asile nigérian de 27 ans, il n'est que la conséquence inéluctable d'une loi qui ne s'appelle pas par hasard "loi sur les mesures de contrainte". De plus, quel mépris pour la dignité de cet homme, que de venir l'arracher à son sommeil à 2 heures du matin, dans ce moment de fragilité que les tortionnaires de tous les pays connaissent bien pour être celui de la plus grande vulnérabilité. Faute d'avoir été capable de respecter son repos nocturne, les autorités valaisannes lui ont procuré le repos éternel. Pour choquante qu'elle soit, cette mort n'est pourtant que la pointe de l'iceberg. En effet, l'exécution forcée de renvois de personnes terrorisées ne peut que se faire par la brutalité physique ou psychique.
Rapport sur la mission d'observation judiciaire envoyée par la LSDH en Tunisie du 23 au 26 et du 29 au 31 décembre 2000. La ligue Suisse des Droits de l'homme (LSDH), section de Genève, a délégué trois observateurs, sa présidente Doris LEUENBERGER, avocate, Anita CUENOD, députée et vice-présidente du Grand Conseil et Alain WERNER, avocat stagiaire, pour assister à deux procès qui se sont tenus à Tunis les 25 et 30 décembre 2000.
Commission d'experts instituée par la résolution R 413 du Grand Conseil - Le rapport final, conformément au mandat qui a été confié par le Grand Conseil genevois, décrit essentiellement «la situation actuelle (hiver 1999-2000) de la prison de Champ-Dollon et la manière dont elle est dirigée». Il lui paraît important d'insister sur les dysfonctionnements qui sont apparus sous la précédente direction, pour contribuer à éviter leur éventuelle réapparition à l'avenir sous une forme ou une autre.
Les membres de la commission-prison de la Ligue suisse des droits de l'Homme se rendent depuis de nombreuses années dans les différents lieux de détention à Genève, en Suisse romande voire ailleurs en Suisse, pour rencontrer les prisonniers. Depuis janvier 1998, la Ligue suisse des droits de l'Homme effectue aussi des visites aux personnes qui se trouvent détenues sur la base des mesures de contrainte à la maison d'arrêt de FAVRA.
Déclaration adoptée par le Comité central de la Ligue suisse des droits de l'Homme, réuni à Lausanne, à la suite de l'arrestation d'Abdullah Öçalan.